La Famille Franciscaine compte des centaines de saints et bienheureux dont la sainteté est officiellement reconnue et de nombreux frères et sœurs dont la cause a été introduite. À côté de ceux-là, il y a une multitude de frères et de sœurs dont l’histoire n’a pas toujours retenu les noms, mais qui tous, à leur manière, ont servi le Seigneur en suivant la voie ouverte par François d’Assise : martyrs, prédicateurs, infatigables, missionnaires, savants et travailleurs manuels, contemplatifs et solitaires; des sœurs contemplatives du deuxième et du troisième Ordre, des frères et des sœurs du troisième Ordre voués aux œuvres apostoliques les plus variées; des frères et des sœurs mariés, ou non, mais vivant dans le monde, depuis les princes jusqu’aux serviteurs et aux humbles mendiants. Nous fêtons cette multitude de frères et de sœurs le 29 novembre chaque année, afin que ceux de la terre soient unis à ceux du ciel dans une action de grâce unanime envers le Seigneur qui nous a conduits sur la voie franciscaine. Ensemble rendons gloire et honneur à celui qui est Tout ! Ci-dessous, quelques saints et saintes de la Famille Franciscaine.
Saint Pascal Baylon (17 mai)
Pascal est né dans le pays d’Aragon en Espagne, dans une famille de cultivateurs fort modestes. Durant son enfance, tout en gardant les moutons, il se plongeait avec délices dans la prière silencieuse qui lui donnait le désir de se consacrer à Dieu. Mais n’étant pas accepté dans la vie religieuse à cause de son manque d’instruction, il se place comme berger près du couvent pour participer aux offices, au moins de loin, quand sonnait la cloche. Finalement, il put entrer comme frère convers chez les franciscains et il y remplit la tâche de portier. Il rayonnait par son amabilité et sa douceur envers tous ceux qui se présentaient à la porte du couvent. Beaucoup de gens pour cette raison venaient lui demander conseil, même des prédicateurs qui estimaient que sa théologie était celle du cœur et non pas celle d’un intellectuel. Maltraité par les Huguenots au cours d’une mission dans la France déchirée par les guerres de religion, il leur pardonna en disant que c’est pour servir Dieu qu’ils l’avaient ainsi traité. Il puisait sa force dans sa ferveur pour l’Eucharistie et passait de longues heures en adoration silencieuse devant le Saint Sacrement. Après sa mort, les miracles se multiplièrent sur sa tombe. Le pape Léon XIII le nomma patron des Congrès eucharistiques. Il décède en 1592. (Source : Aleteia).
Saint Félix de Cantalice (18 mai)
Enfant de Cantalice, dans le Latium, Félix (1515-1587) garde les troupeaux et prie en répétant des Pater et des Ave. On le surnomme « le petit saint ». Presque analphabète, il dira, des années après, qu’il ne connaissait que six lettres : cinq rouges, les plaies du Christ, et une blanche, la Vierge Marie. Devenu capucin, il part pour Rome où, durant quarante ans, il est frère quêteur. Chaque jour, pieds nus, sac au dos et chapelet en main, il quête la nourriture de ses frères. Avec humour, il se présente comme l’âne du couvent. Sa franche humilité le fait aimer de tous. On l’appelle frère Deo Gratias car telle est la réponse qu’il donne à coup sûr à ceux qui lui font l’aumône comme à ceux qui le chassent. Son optimisme et sa charité sans faille font de Félix l’un des saints les plus populaires de la Ville éternelle. (Source : Magnificat, Mai 2021, no 342).
Saint Crispin de Viterbe (19 mai)
Né à Viterbe, en Italie, Pietro Fioretti (1668-1750), fils d’ouvriers, devient capucin sous le nom de Crispin et travaille successivement comme cuisinier, infirmier, puis jardinier, tâches dont il s’acquitte avec une joie toute franciscaine et une bonne humeur constantes. Pendant quarante ans, il est quêteur pour son couvent d’Orvieto. Soucieux de la justice sociale, il est attentif aux plus faibles. Thaumaturge à ses heures, il met toute sa confiance dans la Vierge Marie, aussi lorsqu’une question difficile lui est posée n’hésite-t-il pas à dire : « Laissez-moi parler un peu avec Madame ma Mère, puis revenez me voir. » Débonnaire, il a des mots à lui pour rappeler l’essentiel de la foi : « Si tu veux sauver ton âme, aime tout le monde, dis du bien de tout le monde, et fais du bien à tout le monde. » Il meurt à Rome. (Source : Magnificat, Mai 2021, no 342).
Saint Bernardin de Sienne (20 mai)
Il naît dans une famille noble près de Sienne en Italie. Orphelin, il est élevé par son oncle. Très doué il fait de savantes études. Très pieux, il appartient à une confrérie de prière. Sa charité trouve à s’exprimer pleinement au cours de l’épidémie de peste qui ravage la ville en 1400. Il a 20 ans et tel est son dévouement qu’on lui confie la direction provisoire de l’hôpital. Deux ans plus tard, il entre chez les franciscains, y devient prêtre et son prieur lui donne la charge de la prédication. Ce sera désormais sa vocation principale. Saint Bernardin parcourt toute l’Italie, prêchant sur les places publiques car les églises sont trop petites. Parfois ce sont des milliers de personnes qui s’écrasent pour l’entendre et qui l’entendent parfaitement malgré l’épaisseur de la foule, tant sa voix est forte. Il parle d’une manière concrète, directe, alerte, insistant sur la vie chrétienne et sur la primauté absolue du Christ. Vie mystique, vie morale et vie sociale sont, chez lui, inséparables. Il aura également un rôle important dans la transformation de l’ordre franciscain connue sous le nom de « réforme de l’observance ». (Source : Aleteia).
Saint Antoine de Padoue (13 juin)
Né à Lisbonne, ce contemporain de saint François d’Assise s’appelait en réalité Fernando. De famille noble aux traditions militaires, il entra tout jeune chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin à Coïmbra où il fut ordonné prêtre. En 1220, quand les restes des premiers martyrs franciscains furent ramenés du Maroc au Portugal, il entra chez les Frères Mineurs et prit le prénom d’Antoine. Il désirait lui aussi aller au Maroc afin d’y mourir martyr. Tombé malade pendant le voyage, il dut rentrer en Europe. En 1221, il est à Assise au chapitre de l’Ordre et ses frères découvrent alors ses talents de prédicateur et de théologien. Ayant remplacé ‘au pied levé’ un prédicateur empêché, il étonne ses frères qui, désormais, l’envoient prêcher plutôt que de balayer. Avec la permission de saint François, il enseigne à Bologne, Toulouse, Montpellier et Limoges. A Brive-la-Gaillarde, on conserve même le souvenir des grottes où il se retira quelque temps dans la prière solitaire. C’est aussi dans cette ville qu’il retrouva miraculeusement un manuscrit dérobé, y gagnant du même coup sa spécialité posthume pour lui faire retrouver les objets perdus. En 1229, il est élu provincial de l’Italie du Nord. La fin de sa vie est dominée par la prédication où il excelle. Il se trouve à Padoue pour prêcher le Carême en 1231. C’est là qu’il meurt d’épuisement à 36 ans, dans cette ville qui le vénère et qui lui donne son deuxième nom, saint Antoine de Padoue. Il est « Docteur de l’Église », mais la piété populaire préfère en lui l’intercesseur efficace. Il a été nommé saint patron du Portugal en 1934 par le pape Pie XI. Il décède en 1231. (Source : Aleteia).
Saint Bonaventure (15 juillet)
Saint Bonaventure : « Si vous voulez souffrir avec patience les adversités et les misères de cette vie, soyez homme d’oraison ». Avec le bienheureux Jean Duns Scot et saint Thomas d’Aquin, il est l’un des trois plus célèbres docteurs de la scolastique. Comme auteur spirituel, il est parmi les grands de tous les temps. Né à Bagno-Regio en Italie, fils de médecin, Jean Fisanza fut guéri d’une grave maladie quand sa mère fit un vœu à saint François qui venait d’être canonisé. On l’envoie étudier les lettres et les arts à l’Université de Paris. C’est là que, impressionné par l’exemple de l’un de ses maîtres, il entre chez les frères mineurs, à 22 ans, prenant le nom de Bonaventure. Il gravit sans peine le cursus des études théologiques et commence à enseigner de 1248 à 1257. En 1257, il est élu ministre général de l’Ordre et se met à parcourir l’Europe. Il a fort à faire pour maintenir l’unité de cet Ordre devenu si grand, car il n’est pas simple de faire suivre à 35’000 frères la règle de vie élaborée par saint François pour quelques disciples. Des aménagements s’imposent. Mais il sait allier la fermeté dans l’autorité et la compréhension à l’égard de tous ses frères, tout en demeurant d’une affectueuse humilité avec tous. En plus de sa charge, il mène de front une vie de prédicateur, d’enseignant et d’écrivain. Il se voit confier par le Pape des missions diplomatiques, en particulier pour le rapprochement avec l’Église grecque. En 1273, le pape Grégoire X le crée cardinal et le charge de préparer un second concile de Lyon. C’est dans cette ville que frère Bonaventure meurt en plein concile. Le Pape Sixte-Quint en a fait un docteur de l’Église en 1587. Il meurt en 1274. (Source : Aleteia).
Sainte Claire d’Assise (11 août)
Il n’est pas possible de séparer l’histoire de sainte Claire de celle de saint François d’Assise. Née à Assise, elle a 11 à 12 ans de moins que lui. Elle est de famille noble et lui fils de marchand. Au moment de la ‘commune’ d’Assise vers 1200, soulèvement violent contre le pouvoir féodal, auquel participe saint François, les parents de Claire quittent la ville par sécurité et se réfugient à Pérouse, la ville rivale. Ils ne reviendront à Assise que 5 à 6 ans plus tard. Claire ne commence à connaître saint François que vers 1210, quand celui-ci, déjà converti à la vie évangélique, se met à prêcher dans Assise. Elle est séduite par lui et par cette vie pauvre toute donnée au Christ. Elle cherche donc à rencontrer François par l’intermédiaire de son cousin Rufin qui fait partie du groupe des frères. Ensemble, ils mettent au point son changement de vie. Le soir des Rameaux 1212, elle quitte la demeure paternelle et rejoint saint François à la Portioncule. Elle a 18 ans et se consacre à Dieu pour toujours. L’opposition de sa famille n’y pourra rien. Rapidement d’autres jeunes filles se joignent à Claire, dont sa sœur Agnès, sa maman Ortolana et son autre sœur Béatrice. La vie des ‘Pauvres Dames’ prospère rapidement et d’autres monastères doivent être fondés. Le Pape Innocent III leur accorde ‘le privilège de pauvreté’. Mais après la mort de saint François, les papes interviendront pour aménager la vie matérielle des Clarisses et leur permettre une relative sécurité. Claire refuse de toutes ses forces. Elle veut la pauvreté totale et la simplicité franciscaine. En 1252, le pape Innocent IV rend visite aux Sœurs, accepte leur Règle de vie et la bulle d’approbation arrive le 9 août 1253. Claire meurt le 11 août tenant la bulle dans ses mains dans la paix et la joie. Elle est la fondatrice des Clarisses. (Source : Aleteia).
Saint Maximilien Kolbe (14 août)
Il naît à Lodz en Pologne. Il entre à 16 ans chez les Franciscains conventuels de Lvov. En 1917, alors qu’il est encore étudiant, il fonde avec quelques frères « la Milice de l’Immaculée », mouvement marial au service de l’Église et du monde. Prêtre en 1918, il enseigne la philosophie et l’histoire. Dès 1922, il fonde un mensuel pour diffuser la pensée de la Milice et, un peu plus tard, il crée un centre de vie religieuse et apostolique appelé « la Cité de l’Immaculée ». En 1930, il se rend au Japon où il fonde encore une autre « Cité ». Maximilien est très soucieux de la diffusion de la pensée religieuse par les moyens modernes, les médias. Il rentre définitivement en Pologne en 1936. Fait prisonnier en 1939, battu, libéré, puis de nouveau arrêté en février 1941, il est déporté au camp d’Auschwitz en mai. A la suite d’une évasion, dix prisonniers sont condamnés à mourir de faim enfermés dans un bunker. Parmi eux, un père de famille. Maximilien s’offre de mourir à sa place. On lui demande « Qui es-tu ? » – « Prêtre catholique ». Il meurt dans le bunker le 14 août, le dernier après avoir aidé ses compagnons dans la patience, la paix et le réconfort. Le père de famille sera présent au jour de la canonisation du Père Kolbe à Rome. (Source : Aleteia).
Les Stigmates de Saint François d’Assise (17 septembre)
Deux ans avant de rendre son âme au ciel, le fidèle serviteur du Christ, François, se rendit en un lieu écarté et très élevé, appelé Mont Alverne, pour y faire un carême en l’honneur de l’Archange saint Michel. Bientôt, il se sentit, plus abondamment encore que de coutume, envahi par la douceur de la contemplation divine, par le feu plus ardent des désirs célestes, par l’infusion des dons d’en haut.
Tandis qu’il se sentait soulevé vers Dieu par l’ardeur des désirs séraphiques, un certain matin, vers la fête de l’exaltation de la sainte Croix, étant en prière sur le flanc de la montagne, il vit descendre vers lui du haut du ciel comme la vision d’un séraphin muni de six ailes brillantes comme le feu. Cet être s’approcha d’un vol rapide jusqu’au-dessus de lui. Il lui apparut non seulement comme le feu. Il lui apparut non seulement ailé, mais aussi crucifié. À cette vue il fut saisi d’une violente stupeur. Son âme fut parcourue de joie mêlée de douleur. Le gracieux visage du Christ sous un aspect si familier lui faisait concevoir une joie extrême. Mais en le voyant cruellement fixé à la croix, il était tout transi à la fois de compassion et de joie. La vision disparut, après un entretien secret et familier. Intérieurement, son âme était embrasée d’ardeur séraphique. Mais sa chair aussi était devenue extérieurement conforme au crucifié : elle en portait le signe et l’effigie, comme la marque d’un sceau brûlant imprimé sur la cire. Aussitôt commencèrent à apparaître dans ses mains et dans ses pieds les marques des clous. La tête de ces clous était visible dans la paume des mains et sur le dessus des pieds, et les pointes de ces clous saillaient de l’autre côté. Au côté droit comme entrouvert par une lance, s’étendait une cicatrice rouge d’où coulait souvent un sang précieux.
François, l’homme nouveau, en vertu d’un nouveau et stupéfiant miracle, par un singulier privilège, jamais accordé dans les siècles passés, apparut ainsi marqué des saints stigmates. Il redescendit de la montagne portant l’image du crucifié non point gravée sur la pierre ou sur le bois par la main d’un artiste, mais écrite sur ses membres de chair par la main d’un Dieu vivant. (Source : Saint François, image du Crucifié, récit de Saint Bonaventure sur les stigmates).
Saint Joseph de Cupertino (18 septembre)
Joseph Desa est né à Cupertino dans les Pouilles (Italie) dans une famille très pauvre où il reçut une éducation très pieuse de sa mère qui était tertiaire de saint François. Maladroit, d’esprit lent, il voulait néanmoins devenir fils de saint François. Les Capucins n’en veulent pas. Les franciscains l’accueillent mais comme garçon d’écurie. Ils finissent par l’admettre au sacerdoce quand ils découvrent sa richesse spirituelle et humaine. Porteur de dons mystiques étonnants, il attire les foules : miracles, extases, lévitations. L’Inquisition se méfie et ordonne à plusieurs reprises de le mettre à l’écart. Saint Joseph accepte ces mesures avec une grande simplicité et une profonde humilité, sans jamais se plaindre. Il est décédé le 18 septembre 1663. (Source : Aleteia).
Le 3 janvier 1627, un évêque lui fit passer l’examen d’admission aux ordres. Il ouvrit la Bible et lui fit expliquer le passage « Heureux le sein qui t’a porté » (Luc 11,27). À la surprise de tout l’entourage, Joseph fit un brillant commentaire et l’évêque lui conféra les ordres mineurs, puis successivement le sous-diaconat. En 1628, l’examen d’accession au sacerdoce se passait sous la férule du sévère évêque Jean-Baptiste Deti. Devant Joseph passaient de jeunes moines brillants qui firent une très vive impression sur l’évêque, à tel point qu’imaginant que les derniers étaient aussi savants que les premiers, il admit indistinctement tous les candidats. C’est ainsi que Joseph fut ordonné le 4 mars 1628, et devint, bien plus tard, le patron des candidats aux examens. (Source : capucins-clermont.org).
Saint François d’Assise (4 octobre)
François Bernardone naît à Assise en 1182. Ses parents tiennent un commerce dans la ville et les affaires marchent si bien qu’ils peuvent sans peine assurer à leur famille une vie paisible et confortable. Le petit François apprécie cette facilité et se trouve à l’aise dans ce milieu aisé et mondain. En 1206, cependant, une rencontre va bouleverser tout son être. François a alors 24 ans et il sort d’une grave maladie. Parti de chez lui pour aller dans le bas de la ville, il entre dans la petite chapelle du couvent de San Damiano et se met à prier. Subitement saisi par une présence mystérieuse, il comprend que Jésus est là, qui l’enveloppe de son amour infini. Bouleversé par cette découverte, il sait qu’il n’a plus de temps à perdre pour se laisser saisir par la douceur et la tendresse de cœur du Christ. Il décide de lutter contre tous les obstacles qui l’empêcheraient de le suivre et de dépenser toutes ses forces pour le faire connaître. Soucieux d’être un véritable apôtre, il reçoit les conseils évangéliques de ce maître et, à sa suite, épouse Dame Pauvreté. Ce changement d’attitude si soudain ne va pas sans provoquer la colère de ses parents et l’incompréhension de ses voisins, mais François est convaincu de faire la volonté de Dieu. Revêtu d’une toile grossière qu’il serre à sa poitrine par une corde, il se met à parcourir les routes d’Italie en proclamant la Bonne Nouvelle. Pauvre de tout, il est comblé d’un trésor plus précieux que toutes les richesses humaines et qui suffit à faire sa joie. Son témoignage vivant bouleverse des foules entières et certains sont tellement frappés par ses paroles qu’ils ressentent eux aussi ce même appel à tout quitter pour se donner au Christ dans une vie pauvre et simple, de prière et d’apostolat.
Voyant s’accroître le nombre de ses disciples, saint François doit bientôt les conduire comme un père et les unir entre eux comme des frères. Prend naissance alors dans l’Église une nouvelle famille religieuse : l’ordre des frères mineurs. Son fondateur n’a que 26 ans et il n’est converti que depuis deux ans. Pour demeurer fidèle à l’humilité de celui à qui il a tout donné, saint François renonce à être ordonné prêtre et choisit de rester diacre toute sa vie. En 1224, alors qu’il est en prière sur le mont Alverne (Italie du centre) et qu’il demande avec ardeur la grâce d’aimer les pécheurs avec l’amour démesuré du crucifié, Jésus lui-même lui donne de porter dans sa chair les stigmates de sa passion. Configuré au Christ jusque dans sa chair, le Poverello meurt à la Portioncule en 1226. Il sera canonisé deux ans plus tard par le pape Grégoire IX. (Source : Ephata).